Ce samedi 15 mars, c’était la journée internationale contre les violences policières.

En Belgique aussi certains actes posent de réels problèmes et demandent une précision de la part des forces de l’ordre et leur autorité. Souvenez-vous des différents événements tel que Semira en 1998 lors de son expulsion où elle a trouvé la mort, ce jeune en début 2014 qui s’est retrouvé dans le garage de la police de Bruxelles et tabassé durant son interrogatoire. Ce couple gay durant le Brussel Summer Festival qui s’est retrouvé au cachot mais également insulté malgré l’écartement de la vidéo par le smartphone d’une des personnes du couple. Sans oublier ces dizaines de jeunes pacifistes présents pour dénoncer une manif facho qui ont été pris en piège dans la station de métro trône, …

Des récits il en existe malheureusement des dizaines et dizaines par an en Belgique, dans une impunité incompréhensible de la part des victimes et leur entourage.

En manifestant ce samedi c’est rappeler que la Police n’a pas un métier facile, qu’il faut les soutenir dans les interpellations juste mais avant tout rappeler que tous les coups ne sont pas permis. En effet la violence policière n’est pas que physique mais également verbale. Les méthodes utilisées ne sont pas celles acquises à l’école de police ou si c’est le cas il faut revoir la note et les méthodes d’apprentissages.

La Police doit être proche des gens pour intervenir de la meilleure manière possible en cas d’intervention et sécurisé autant les participants à une manifestation que pour les autres usagers de l’espace public.

Le Comité P souvent montré du doigt pour son manque de transparence, la désignation des mandataires de ce comité (policiers détachés pendant 5 ans) doit également être remis en cause et certainement être rassembleur de différents acteurs, dont des policiers mais aussi la société civile.

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