Un travail important reste à effectuer auprès des services de police et des parquets. Il est essentiel de systématiser la sensibilisation et la formation à la diversité au sein des écoles de police au sujet de la situation des LGBTQI (accueil, traitement des plaintes, attitude vis-à-vis de collègues LGBTQI, etc.) et au cours de la carrière, dans la formation continuée des agents. Il est important que cette démarche soit menée en collaboration avec des spécialistes : monde associatif, CECLCR, associations de policiers LGBTQI. Il conviendra de veiller à la pérennisation de ces formations et de leurs mises à jour.
Ecolo insiste aussi pour que l’enregistrement des plaintes pour discriminations envers les LGBTQI soit systématisé et généralisé. Cet enregistrement doit permettre, d’une part, un traitement adéquat de la plainte, et, d’autre part, un meilleur relevé de données statistiques.
Ecolo demande que le Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme dispose de moyens suffisants pour mener à bien ses missions, les politiques anti-discriminations. Il en va de même pour l’Institut pour l’Egalité des femmes et des hommes dans le cadre des identités et des expressions de genres.
Dans la fonction publique régionale et communautaire, plusieurs « Plan Diversité » intégrant notamment les questions de genre ont également été initiés par des Ministres écologistes. Il est essentiel qu’ils soient bien appliqués, et ce, sur le long terme. Pour ce faire, les rôles des personnes de confiance et des conseillers en prévention doivent être confortés voire renforcés.