Ecolo entend être attentif à l’« invisibilité lesbienne ». Ce phénomène se marque notamment par une présence moindre dans les associations et les lieux de rencontre homosexuels, la sous-représentativité des lesbiennes dans les études ayant trait à l’homosexualité et le manque de représentations des lesbiennes dans les médias avec comme effet, entre autres, de faire obstacle à la construction identitaire aussi bien individuelle que collective.
Il convient par exemple d’avoir une attention particulière dirigée vers les lesbiennes dans les enquêtes sur les risques de transmissions des infections sexuellement transmissibles (IST) ainsi que dans les campagnes de prévention où elles sont trop souvent oubliées.
Les aspects liés à la lesbophobie doivent être mieux analysés et appréhendés notamment dans la formation des policiers aux violences homophobes.