Nous nous souvenons tous de l’implication des jeunes dans les printemps précédents, que ce soit en Tunisie, Egypte.  Nous nous souvenons du Québec qui a du faire face à des milliers d’étudiants.

En Belgique, si nous nous posions les questions près de chez nous, dans nos villes et villages.  Le beau temps, l’approche des congés de Pâques vont remettre les jeunes en action, que ce soit autour d’un parc, d’une rue, d’un bistro ou même d’un arrêt de bus.

Seulement si vous avez quatorze ans, sachez que vous ne serez pas aussi libre que cela.  Cette liberté était déjà limitée avant bien entendu.  Seulement nous avons même pensé à admettre des sanctions administratives en cas de débordements, bruits, incivilités, bref les petits faits que tous les ados ont un jour commis.  Tout simplement parce que cela forge la cohésion et l’intégration dans un groupe.  La réalité socio-économique voir sociale ou même culturelle a ses différences.  Pourtant chacun connait, a le droit d’être recadré ou de se faire rappeler des règles élémentaires de vie commune.

Des sanctions administratives qui sont, il me semble laissez au libre arbitre des autorités, quelles sont réellement ces personnes qui vont apposer celles-ci.  Les parents ont une responsabilité lourde et doit rester éducative et enraciné dans ses traditions également.

La rue des interdits, c’est tout simplement une direction que nous pouvons décliner.  Au plus nous interdisons, au plus il y aura des règles à transgresser, au plus la spirale de la sanction sera présente.  Des sorties efficaces existent, des alternatives de prise en charge par les jeunes également.  La concertation de moyen entre jeunes pourrait permettre à ceux-ci de trouver des pistes, être éduquer par les pairs.

Sachez que tous les jeunes ne seront pas égaux d’une rue à l’autre, d’une commune à l’autre.  Une mesure qui montre encore une fois de plus que les adultes ne sont pas capables d’imaginer que nos jeunes aiment la créativité, se retrouver pour vivre dans leur sphère, créer des règles de vie au sein de leur groupe.

Oui en effet, parfois, nous voyons des règles de la vie quotidienne qui ne sont pas respectées.  Ca dérange, oui en effet !  Nous devons continuer à promouvoir les règles de vie, la loi également.  Des moyens existent et qui ne sont pas répressifs.  Nous avons la faculté du dialogue, d’entrer dans un accompagnement des jeunes dans leur quotidien.  Bien des enseignants, parents, animateurs en mouvement de jeunesse, éducateur de rue, maison de jeunes, clubs sportifs remplissent cette mission.  C’est déjà énorme !

N’a-t-on pas trop matérialisé la jeunesse dans tout cet accompagnement ?  La mission de tous ceux-ci est très honorable et respectable ? Malgré cela notre système tend vers une augmentation de solutions répressives.

Nous devons rester fidèles aux jeunes, ils ont tout à apprendre des générations précédentes et auront tout à apprendre aux générations futures.   Leur vision vont faire changer le monde, notre vision est bien entendu que chacun puisse librement vivre avec des règles cohérentes et applicables !

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