Des mouvements de jeunesse à la politique, l’engagement prend du sens

A 17 ans, je prends conscience, je sens que je peux faire quelque chose, je sais que la jeunesse peut changer le monde. A ce moment, une seule voix pour moi le scoutisme.

Voilà bien un endroit où j’ai appris l’engagement, pris des initiatives, appris à travailler en équipe.  En 2001 j’arrive dans ce mouvement qui m’était inconnu toujours à Laeken dans mon quartier, j’occupe le poste d’animateur louveteaux pendant 4 ans.

Là je retrouve des amis que je n’avais plus vu depuis longtemps. J’apprends à organiser, animer des jeunes, toujours motivé (parfois trop), je garde en tête que l’esprit d’équipe est primordial.

Un goût de trop peu me donne envie de partager en mouvement mes valeurs, ces valeurs ont un sens dans notre société.  Les valeurs de ma promesse scouts sont : l’engagement, l’importance que chacun doit être égal, aller jusqu’au bout, le respect de tous !  J’occupe mon temps en donnant des formations à d’autres animateurs, en soutenant des équipes dans leur démarche, bref un job bénévole rempli de beaux moments. En 2012, je prends ma retraite, en terminant en beauté par les 100 ans de ma fédération.

2015, une année décisif en participation active dans l’associatif

Une année difficile à Bruxelles, le parc Maximilien devient un camp pour réfugiés. Car nos politiques ne veulent pas mettre les moyens d’accueil. Je participe à ma façon à la logistique. Je passe de nombreuses soirées, jusqu’à emmener mes élèves à se mobiliser. Peut-être un peu humain, peut-être un peu utile.

Mais un associatif qui me ressemble pour ce que je suis. Toujours engagé dans les questions autour de la jeunesse, je décide de rejoindre la Ligue des Droits de l’Enfant, plus particulièrement la commission LGBT (Lesbien Gay Bi Trans). Dans ce groupe, nous ne réfléchissons pas pour nous. Nous veillons, nous débattons autour des questions liées aux droits de l’enfant. Nous mettons le focus sur tout ce qui peut mettre en difficulté les jeunes. Ces droits dictés par les conventions internationales et nationale.

Mon quartier est toujours là, rien à faire on ne se défait pas de son environnement. Je rencontre plusieurs habitants, des connaissances, amis et là nous décidons de se mettre en projet. Nous créons un comité de quartier, bilingue, il défendra le vivre-ensemble, des projets durables et solidaires.

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