Je ne connais pas personnellement Parwais Sangari, ce jeune afghan de 20 ans arrivé en Belgique en 2008 avec une famille qui voulait l’adopter. Ce jeune affirme qu’il est en danger s’il retourne dans son pays.

Les indicateurs et les normes internationales sont mauvais pour ce pays. On parle de mortalité infantile, des problèmes dans l’éducation et la santé. Sans oublier le conflit qui est bien présent depuis 30 ans.

Chaque cas doit être étudié individuellement, certainement pour les jeunes de moins de 18 ans. Malgré que ce critère ne soit plus valable pour ce jeune, il faut continuer à vérifier avec les réfugiés de leur situation. Un accompagnement difficile certes, les événements changent en Afghanistan mais reste une zone sensible sur le globe.

Notre gouvernement de son côté donne des indications alarmantes aux jeunes réfugiés. En effet, tout le monde connait la situation catastrophique tant humanitaire, en éducation que conflictuelle en Afghanistan.

Je suis indigné de l’idée de Maggie De Block (Open Vld), sa politique d’asile et aide aux réfugier n’est pas un casino, on ne mise pas sur des hommes et femmes et encore moins des jeunes qui se sont intégrés. Répondre à des critères n’est pas suffisant, comment juger bon de validité ou de reconnaissance de statut de réfugié.

Quelle solution durable Parwais Sangari va trouver à son retour au pays? Comment retrouver le cordon familial? Qu’est-ce qui attend réellement professionnellement ce jeune?

Notre rôle pour les réfugiés c’est aussi les outiller pour mettre en place un projet. Que ce projet se passe chez nous, dans leur pays à leur retour. Leur expérience de vie doit nous montrer où nous devons encore investir à la coopération internationale.

Notre vision sur l’aide internationale doit changer.  Tant sur notre manière d’accompagner les réfugies, que les actions à mener sur le terrain dans ces pays.

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