Pour Ecolo, il convient notamment :
- de renforcer la présence des femmes dans les instances décisionnelles locales, nationales, régionales et internationales, ainsi qu’à des postes clés (Présidence de la Commission européenne, Secrétariat général de l’ONU, etc.) ;
- d’accorder un soutien spécifique et renforcé à la ratification et à la mise en œuvre du Protocole des droits de la femme, adopté par l’Union africaine, qui marque un progrès remarquable dans la reconnaissance des droits des femmes et leur alignement sur les objectifs internationaux ;
- de veiller à la mise en œuvre du Plan d’action national ‘Femmes, Paix et Sécurité’ (2013 – 2016) sur la mise en œuvre de la résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nations Unies et :
- à son suivi avec la société civile ;
- au renforcement par ce biais la lutte contre les violences sexuelles et contre le viol considéré comme crime de guerre ;
- à l’élargissement de la participation des femmes à la prévention et au règlement des conflits, ainsi qu’à la consolidation de la paix. En effet, l’impact de la guerre sur les femmes n’est plus à démontrer, d’où l’importance de leur participation dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies ;
- d’attribuer des ressources financières et humaines suffisantes aux acteurs (ONU, ONG, gouvernements, etc.) présents sur place afin d’être en mesure d’assurer un suivi (accès à la justice, réintégration dans la communauté …) et une assistance (aide médicale et psychologique …) appropriés aux victimes de violences sexuelles. Un travail d’information, de prévention et de suivi de longue haleine doit en outre être poursuivi et amplifié en vue de sensibiliser les communautés et autorités locales ainsi que les groupes armés ;
- d’assurer un suivi post-conflit car les violences, notamment sexuelles, ne s’arrêtent pas avec un accord de cessez-le-feu ou de paix ; cette tendance est du reste renforcée par le mythe que des rapports sexuels avec une femme vierge peuvent prévenir ou guérir le sida ;
- de soutenir et promouvoir le rôle de la société civile en général et des mouvements de femmes en particulier afin de renforcer la parole et l’action des femmes ;
- d’exercer une pression accrue sur les gouvernements des pays concernés par ce fléau afin qu’ils mettent fin à l’impunité dont bénéficient les responsables de tels crimes et mettent en place un système judiciaire efficace.