Dans le cadre du plan d’investissement exceptionnel de 640 millions d’€ dans les bâtiments scolaires décidé au cours de la législature 2009-2014 (en plus des investissements « classiques » d’entretien et de rénovation, ce qui amène le total des investissements programmés entre 2009 et 2014 à 1,2 milliard), une part importante de l’enveloppe budgétaire a été consacrée à la création de nouvelles places, aussi bien à Bruxelles qu’en Wallonie…alors que pas un € n’y avait été consacré entre 2004 et 2009. . De cette façon, plus de 15 000 places « en dur » vont être créées à Bruxelles et plus de 8000 en Wallonie grâce à des budgets de la Fédération Wallonie-Bruxelles. En outre, fin novembre 2013, sous l’impulsion d’Ecolo, un plan complémentaire de 55 millions d’€, visant la création en urgence de 13 750 places, a été lancé en complément de ces 23 000 places « en dur », pour assurer la jonction avec elles. L’effort devra donc être poursuivi mais force est de constater que le Gouvernement a été en mesure d’apporter des réponses aux besoins de court et moyen terme mais aussi de long terme. Compte tenu des besoins identifiés, l’effort doit toutefois être poursuivi avec le même entrain sous la législature 2014-2019.
Cet effort doit faire l’objet d’une évaluation permanente, afin que les créations de places s’ajustent bien aux besoins des différents bassins scolaires et que les moyens soient affectés en fonction de cette évaluation. Dès lors, un monitoring permanent (tant pour l’enseignement fondamental que secondaire) doit être mis en place. La création et l’implantation de nouvelles écoles doivent par ailleurs se faire de manière articulée avec les Régions, pour ce qui concerne les compétences d’urbanisme et d’aménagement du territoire dont elles ont la charge.
A côté de cela, il convient d’adapter les outils statistiques afin qu’ils puissent déterminer avec la précision maximale les évolutions à un horizon de 5 ans, ce qui correspond aux délais en matière de constructions scolaires.
Enfin, Ecolo entend privilégier, chaque fois que possible, une politique de valorisation maximale des infrastructures existantes via des extensions et rénovations, souvent moins onéreuses que des constructions neuves.