Permettre le don de sang et lutter contre les stéréotypes notamment dans le monde de la santé

Il convient avant tout de permettre aux homosexuels et aux bisexuels masculins de donner leur sang. Malgré le travail d’interpellation continu des parlementaires écolos, le don de sang des homosexuels et bisexuels masculins n’est toujours pas permis. Toute personne hétérosexuelle ou homosexuelle n’ayant pas un comportement à risque et qui remplit tous les critères sanitaires doit être autorisée à aider des malades à guérir ou à survivre, comme tout autre donneur.

Parallèlement, il s’agit aussi de modifier les « recommandations de bonnes pratiques » ou « campagnes de sensibilisation des prescripteurs » actuellement proposées aux médecins généralistes tant par l’INAMI que par la Société scientifique de Médecine générale (SSMG). Celles-ci suggèrent aujourd’hui de ne pratiquer des dépistages systématiques des IST et MST que chez les « hommes ayant des rapports homosexuels ». Le futur plan national de lutte contre le Sida se base sur des études échafaudées sur une catégorie de personnes qui n’englobe pas l’entièreté des réalités vécues par les « hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes ». Les études épidémiologiques doivent tenir compte des comportements et pratiques sexuelles à risque réels (nombre de partenaires différents, etc.) et non présumés chez une catégorie de population dite « homo » ou « bi ». Au-delà de l’aspect extrêmement stigmatisant envers ces personnes, il en va de l’efficacité d’un plan de lutte, qui devrait pouvoir efficacement toucher sa cible : toutes celles et tous ceux qui ont des pratiques sexuelles à risque.

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