Favoriser la création d’activités dans les secteurs durables, à plus-value environnementale

Il s’agit aujourd’hui d’enclencher des politiques publiques volontaristes et mieux ciblées qui contribuent à la transition écologique.

Alliances Emploi-Environnement

Les gouvernements régionaux, sous l’impulsion d’Ecolo, l’ont bien compris puisque, dans le cadre des Alliances Emploi-Environnement (AEE), ils ont lancé des centaines d’actions visant à soutenir le développement des entreprises dans ces secteurs et ce, en promouvant les collaborations entre acteurs publics, privés et associatifs. Ces alliances visent à répondre aux défis de l’emploi, de la formation et de l’enseignement au travers des opportunités économiques créées par une politique environnementale volontariste. Les actions diverses et variées, concernent différents secteurs (construction durable, eau, ressources et déchets, alimentation durable, etc.) tant en Wallonie qu’en Région bruxelloise. Il convient de les poursuivre et de les amplifier :

  • mise en place d’incitants, tant pour les particuliers (création d’un guichet unique, financements avantageux, taux d’intérêt réduits, etc.) que pour les entreprises (création d’un label visant à inciter les PME à réduire leur impact environnemental, accès aux crédits bancaires pour les PME qui se lancent dans des investissements économiseurs d’énergie, etc.) ;
  • octroi d’aides à l’emploi pour aider les entreprises à élaborer leurs stratégies de transition vers l’éco-construction et dégager du temps pour mettre en œuvre cette stratégie ;
  • mise en place de formations dans les secteurs verts (gestion durable de l’énergie dans les bâtiments, conception de maison passive, gestion des déchets, etc.) ;
  • etc.

Recherche et Innovation

Pour Ecolo, la priorité est aussi à l’investissement dans les secteurs de la recherche et de l’innovation par lesquels sont posées les bases de la création de richesse pour demain. Pour cela, un effort soutenu, en termes de financement public et privé de la recherche fondamentale [1] et de la recherche et développement, doit être mis en œuvre et suivi de très près. Il faut investir aujourd’hui dans l’innovation et dans la matière grise pour en récolter les fruits demain sous forme d’emplois nouveaux. Les politiques d’investissements publics et les politiques d’emploi doivent viser prioritairement ces secteurs.

Nouvelles technologies vertes

Il convient également d’investir dans les nouvelles technologies vertes (NTV) qui favorisent les économies d’énergie, la production d’une énergie propre ou le recyclage, par exemple. Ces filières sont riches en opportunités d’emplois et répondent aux besoins sociaux et de transition écologique de l’économie.

Parmi ces secteurs « éco-prospères », on peut notamment citer l’éco-rénovation du parc immobilier et l’éco-construction de logements, la chimie verte (biocarburants et bioplastiques, biopolymères), les moteurs avec un meilleur rendement et une diminution des polluants, les énergies renouvelables (dont l’électricité verte), l’agriculture soutenable, l’alimentation de qualité, la logistique multimodale, les bâtiments publics (écoles, halls sportifs, infrastructures communales …), les infrastructures de communication électronique, la géothermie et la biomasse, l’assainissement des friches, les biopuces, le recyclage et la réutilisation, l’épuration des eaux, des sols et de l’air, les technologies propres.

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