A quelques jours de la COP21 (le conférence mondial pour le Climat à Paris), l’ADEP (l’association Appel pour une école démocratique) interpelle tous les niveaux dans l’enseignement. Il ne manque pas de tirer autant sur nos décideurs que sur les enseignants. Une situation résolument inquiétante autant sur la formation donnée aux élèves que sur le soucis d’en faire un enjeu durable dans nos écoles.
« l’école ne parvient manifestement pas à jouer efficacement son rôle consistant à préparer tous les jeunes à une citoyenneté critique et active« .
Faut-il parler de lobbies, de greenwashing à tout prix à nos jeunes? Le climat est le sujet qui revient dans les médias durant des catastrophes naturelles. Le choix politique pour un jeune n’arrive qu’à 18 ans devant le bulletin de vote. Pourtant ce sujet va plus loin de la responsabilité politique. Trop souvent l’effort écologique remet en cause son fonctionnement au quotidien. Les alternatives existent, malgré cela nos enseignants n’ont pas nécessairement toutes les clés pour parler de ce sujet. L’école comme un lieu d’apprentissage et d’acquisition de compétences montre à nouveau ses limites. Tout comme la limitation de nos ressources, l’enseignement a besoin de durable. Aussi bien dans le contenu des cours, que de projets concrets. L’excellence, un mot qui permet à chaque jeune de se dépasser et d’acquérir des connaissances. Un sacré défi, malgré cela une réalité subsiste depuis, le socio-économique. En Fédération Wallonie-Bruxelles, un pacte d’excellence ne remet nulle part une économie alternative, au contraire elle ne fait que répondre à la production de richesse, matériel et à court terme. Il y a là une opportunité ratée qui permettrait à des jeunes d’engager un autre avenir, une meilleure façon pour eux de gérer notre planète et ses nombreuses ressources.
La citoyenneté ne peut s’arrêter à la démocratie, les conflits et des valeurs que les adultes souhaitent. La citoyenneté c’est également permettre à des jeunes de s’approprier un sujet tel que celui du climat qui touche toute l’humanité et espèces vivantes.
La ministre de l’Education pour la Fédération Wallonie-Bruxelles, Joëlle Milquet, a réagi mardi par voie de communiqué soulignant que dans le cadre de la rencontre entre les ministres de l’Education à l’occasion de la prochaine conférence sur le climat à Paris (COP21), elle présenterait deux propositions en ce sens: insérer de manière beaucoup plus nette l’approche du réchauffement climatique dans les cours de géographie et de FGS (formation géographique et sociale), et aborder les enjeux sociétaux et la dimension personnelle et collective que le réchauffement climatique induit dans le cours de citoyenneté.
Source : rtbf.be du 20 octobre 2015
C’est peut-être une fausse bonne nouvelle. Les effets d’annonce et sur le feu n’ont pas leur place dans un sujet qui se veut durable. Utiliser des cours et des enseignants au dépourvus ne feront que rajouter un dégoût du climat. Le renforcement d’un tel sujet passe par d’autres priorités.
Du côté des jeunes écolos francophones en Belgique que se dit-il ? Une note à laquelle j’ai pris part.
4 principes fondamentaux pour un enseignement climatique efficace !
Rétroliens/Pings